D'après
un haut magistrat, les effets pervers d'une libération ne
manqueront pas.
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Elle
provoquera d'abord l'annulation de tout discours de prévention,
à la mesure d'un discours médiatique inverse déclarant,
preuve légale à l'appui, que le cannabis n'est
pas nocif.
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La
question des consommateurs autorisés se posera : les
enfants mineurs seront-ils autorisés à venir chercher
le cannabis de leurs frères ou pères comme ils
achètent aujourd'hui leurs cigarettes ou vin rouge?
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Les
contrôles policiers du trafic seront impossibles d'où
risque de dérapage vers d'autres trafics.
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La
question du monopole de l'État est une vue de l'esprit,
une fiction économique ridicule. Les trafiquants privés
ont beaucoup plus de moyens que ne peut en avoir l'État.
Ils casseront les prix et la concurrence sera triomphante, car
doit-on imaginer que les dealers actuels iront pointer à
l'ANPE dés le vote de la loi?
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La
dépénalisation du cannabis provoquerait ainsi
un nouveau délit celui de fraude fiscale.
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Si
on libéralise le cannabis tout en interdisant les autres
drogues, que devient la liberté fondamentale de choix
du produit?
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N'y
a t'il pas un paradoxe à mener une lutte volontaire contre
le tabagisme et à prôner la dépénalisation
d'un produit beaucoup plus dangereux?
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